Dans le prolongement du bâtiment de Vieusseux 21, ce nouvel immeuble permettra d’achever la restructuration de Cité Vieusseux. Trait d’union entre deux époques, il va accueillir 63 logements.

Achèvement de la construction du grand ensemble de la Cité Vieusseux réalisée entre les années 1968 et 1990, le bâtiment Vieusseux 23 signe un autre départ. Adossé au mur de son voisin Vieusseux 21, il initie le réaménagement global du périmètre Vieusseux-Villars-Franchise. Une restructuration du quartier est, en effet, prévue dans le cadre du projet « Papillon » et permettra de créer 550 logements. « Nous avons démarré les travaux en juillet dernier. Après une phase de réalisation des travaux préparatoires ou « spéciaux », le premier défi a été de terminer l’ensemble des radiers dans un laps de temps réduit avant les premiers gels. Le gros-œuvre sera terminé en octobre prochain et le bâtiment, le premier de cet ensemble, sera livré à l’horizon de l’automne 2017 », explique Laurent Mozer, responsable de la direction des travaux.

Un lieu de vie au service de la collectivité
En plus de ses deux étages réservés aux parkings souterrains, un socle de deux niveaux accueillera le Conservatoire Populaire de Musique de Genève et des bureaux. Dix studios pour étudiants sont prévus à l’entresol et les 9 niveaux suivants seront dédiés à la création de 53 appartements. « Ce bâtiment, mixte, mélange les infrastructures culturelles, les jeunes et les familles. C’est la vocation même de Vieusseux dont les immeubles visent à créer de l’activité, de la vie ou du commerce au-delà du logement », ajoute L. Mozer.

Des mandataires performants
A l’initiative de la Société Coopérative d’Habitation Genève (SCHG), le maître d’ouvrage, qui réalise des logements à des conditions favorables, la conception de Vieusseux 23 rassemble des mandataires performants. « Parmi eux, l’Atelier d’architecture A3 ou encore le bureau d’ingénieurs civils Sbing », précise le responsable de la direction des travaux. « Des partenaires dont j’apprécie la qualité du travail. Une garantie indispensable pour la construction d’un bâtiment qui culmine à 35 mètres de hauteur ! Les normes incendie relatives à sa construction et la proximité d’ouvrages en périphérie directe constituent des contraintes qui nécessitent la mise
en commun de véritables compétences » termine l’expert.

Cet objet démontre une fois encore la nécessité de rapprocher le savoir-faire de l’entreprise et les compétences des mandataires concernés pour optimiser les coûts et les délais d’une opération.